Casse-tête collégial

Lettre d’opinion parue dans Le Nouvelliste du 21 août 2015 


Je suis un fier employeur qui prône la conciliation études/travail. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour accommoder mes employé/es tout au long de leur parcours collégial et universitaire. Tout pour leur permettre d’acquérir une expérience professionnelle concrète dans le monde du travail, en plus de contribuer financièrement à leurs frais de scolarité. En échange, ils assurent la pérennité de mon maintien à domicile et de ma qualité de vie. Le match parfait, quoi!


Par contre, à chaque début de session collégiale, c’est la même histoire qui recommence pour moi, ainsi que pour des milliers d’employeurs québécois. Le cauchemar des horaires des étudiants. Le réseau collégial (contrairement aux universités) donne les grilles de cours à la dernière minute du début des classes, créant ainsi un casse-tête pour nos plannings de travail.


Il serait préférable pour tous de respecter le choix des étudiants de travailler au rythme de leurs capacités, et de favoriser leurs chances d’embauche auprès des entreprises québécoises. Parce que d’autres patrons, moins portés sur les puzzles, pourraient se faciliter la tâche en sélectionnant uniquement des candidats qui n’ont pas les mots «cégep en cours» inscrits sur leur CV.

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