T’as pas le droit de m’aimer!

J’aimerais remercier toutes les femmes qui ont mis de côté leurs sentiments amoureux envers moi. Sans le savoir, elles ont contribué à faire de moi un honnête citoyen.

Encore en 2019, le gouvernement du Québec pénalise les handicapés sur l’aide sociale. Déjà que nous sommes dans les paliers de la population la plus pauvre, il nous est interdit de vivre l’amour sans conséquence financière.

En effet, il m’est impossible de vivre une vie amoureuse normale sans que mon montant mensuel de la sécurité du revenu ne soit amputé.

Voici des extraits d’un article de Madame Lisa D’Amico qui explique bien la situation dégradante dans laquelle le nouveau gouvernement de la Coalition Avenir Québec poursuit les lignes directrices des vieux partis.

Le prestataire perdra totalement ses prestations si les agents fonctionnaires attitrés à chaque dossier déterminent péremptoirement et unilatéralement que le prestataire visé est en couple ou a une vie maritale.

le prestataire et les conjoints qui omettent ou négligent de déclarer leur vie de couple ou leur vie maritale sont de facto sanctionnés financièrement.

le gouvernement de monsieur François Legault forcent les prestataires à faire des choix dégradants et inhumains pour être ainsi autorisés à garder leur maigre prestation mensuelle.

Est-ce une forme tacite de cruauté mentale, physique ou émotionnelle ….Une forme d’inceste morale et psychologique?

Le gouvernement provincial du Québec a-t-il le droit constitutionnel de légiférer en ce sens en obligeant explicitement les prestataires à refouler et à nier leurs besoins affectifs et sexuels comme si ses besoins et ses pulsions étaient inexistants ou facultatifs lorsque l’inaptitude à l’emploi ou l’invalidité résulte par exemple d’une déficience, d’une incapacité ou d’une limitation fonctionnelle de naissance sans s’y restreindre ?

Lien vers l’article de Madame D’Amico.

Le contexte de maintien à domicile est déjà suffisamment difficile, si en plus on doit se priver d’aide d’aidants naturels pour répondre aux critères illogiques du gouvernement, on n’est pas au bout de nos peines…

C’est un non-sens de garder cette mentalité archaïque en étalant à gauche et à droite que la politique du maintien à domicile est une priorité.

On veut faire économiser les sous aux contribuables, à condition de maintenir l’handicapé dans un état de dépendance complète. Imagine, je trouve l’amour de ma vie, elle emménage avec moi et je perds la totalité de mon allocation mensuelle. Je vivrais aux crochets de ma conjointe tout en dégageant environ 10 000 $ par année à l’État.

Et dire qu’il fut une époque où on parlait d’indépendance… laissez-moi rire!