Il existera toujours des gens généreux.

Récemment j’ai eu un appel d’un contact :

« Salut Alain. Je viens d’aller chercher le fauteuil roulant d’un monsieur qui est décédé et sa famille ont un véhicule adapté usagé qu’ils aimeraient bien vendre à une personne qui en aurait vraiment besoin. Crois-tu que ça pourrait t’intéresser ? »

Incroyable mais vrai ! Mon camion personnel était en état de décomposition avancée à plusieurs niveaux mécaniques, et ma sécurité était en danger. Ça ne pouvait pas tomber à un meilleur moment !

Suite à quelques contacts téléphoniques avec la famille du défunt, nous avons pu (mon frère, ma mère et moi) aller jeter un coup d’oeil au véhicule pour voir si l’offre était intéressante. Ce qui fut le cas. Une belle Dodge Grand Caravan 1993 bleue entretenue comme une pierre précieuse !

Le montant d’achat initial était dans mes moyens. Je pouvais alors envisager l’acquisition d’une remplaçante pour la Windstar vraiment toute rouillante !

Un beau matin, le téléphone sonna chez-moi. C’était la gentille dame responsable de la famille qui m’appelait au sujet de la camionnette : « Bonjour Monsieur Alain, suite à notre rencontre pour vous montrer le véhicule, ma famille et moi avons décidé de changer le prix de vente de la camionnette.

– Ah oui ? Dis-je avec un ton hésitant, me demandant intérieurement comment j’allais trouver une somme plus grande.

– Étant donné que nous vous avons trouvé très courageux tout comme notre frère l’était, nous avons décidé de vous vendre le véhicule pour la modique somme de 1 $. Vous prendrez l’argent prévu pour l’achat pour aller voir des matches de hockey et des spectacles tant que vous le pourrez ! »

Je suis immédiatement venu les yeux pleins d’eau. C’était incroyable ! On venait de me donner le véhicule adapté que j’avais besoin et que je visualisais si fort depuis quelques temps. Un conte de fées. Voilà comment vous pourrez résumer ma vie !

Je dédis ce texte à la mémoire de M. Jean Beaudet. Merci infiniment à tous ceux et celles qui l’ont aidé et supporté jusqu’à la fin. Et un merci bien spécial à sa famille d’avoir partagé avec moi quelque chose d’aussi important aux yeux de Jean.